Le Docteur Richelme, du CHU de Nice, nous disait :
Ces troubles spécifiques du développement peuvent toucher toutes les fonctions supérieures : langage oral, écrit, capacités d’attention, capacités motrices, mémoire, graphisme... Un de ces troubles est dominant et attire l’attention, mais derrière lui d’autres peuvent lui être associés.
Sur l’origine de ces troubles beaucoup de choses sont connues, mais le lien entre toutes ces connaissances et le trouble spécifique est loin d’être parfaitement clair. Toutefois, on s’est aperçu qu’il y avait des différences significatives entre le cerveau d’un dyslexique et celui d’un non dyslexique.
En étudiant le fonctionnement cérébral (débit sanguin ou consommation de sucre des cellules cérébrales), on s’aperçoit que les zones qui s’animent dans les activités cognitives chez un enfant dyslexique ne sont pas anatomiquement les mêmes que celles qui s’activent chez un enfant non dyslexique. Il y a également des éléments sur le plan génétique qui montrent que ces troubles apparaissent plus fréquemment dans certaines familles.
Ainsi, à propos des «dys», on a pu parler de « cerveau différent » ou de « handicap invisible », ce dont ni l'enfant, ni ses parents, ne sont évidemment responsables.